Royan Sans catégorie Société des Amis du musée de Royan

Conférence

Le 8 avril 2022, à 18h, à la maison des associations de Royan, salle Sarah Bernhardt, conférence proposée par les Amis du musée.


Histoire du protestantisme saintongeais à partir de l’exemple du pays royannais.


Intervenants : M. Didier Poton, professeur émérite d’histoire moderne et Président des Amis du musée protestant de La Rochelle, et Mme Danièle Rigollet, pasteur en retraite, et présidente de  la maison de l’Histoire du protestantisme charentais à Arvert.
Entrée gratuite, les mesures sanitaires en vigueur à cette date seront appliquées.

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Assemblée Générale de l’ARAMPCL reportée au mardi 13 octobre

L’Assemblée Générale n’ayant pas pu se dérouler le 27 mars, nous l’avons reprogrammée le mardi 13 octobre 2020. Elle aura lieu près de Poitiers, à l’hôtel-restaurant du Bois de la Marche à la sortie sud de Poitiers (dir. Angoulême, accès par la D11 dir. Niort).
Nous avons sollicité la participation d’un représentant de la Fédération Nationale des Sociétés des Amis des Musées pour nous présenter au cours de cette journée, le rôle de la fédération et répondre à toutes les questions des participants.
Tout cela reste bien sûr subordonné à l’actualité liée à la pandémie du Covid 19.
Un courrier parviendra sous quelques semaines aux présidents des associations régionales des musées du Poitou-Charentes ainsi que du Limousin qui souhaiteraient intégrer notre groupement.

La présidente, Anne Giraud

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Voeux 2020

La présidente de l’ARAMPCL a le plaisir de vous présenter ses meilleurs voeux pour l’année 2020. Pour information, vous recevrez prochainement une invitation à notre Assemblée Générale prévue le 27 mars 2020 au Musée d’Angoulême.

ARAMPC

Assemblée générale Amis des Musées

Le 3 mai 2019, les Amis des Musées du Poitou-Charentes et du Limousin se sont rencontrés à Châtellerault pour leur Assemblée Générale. Nous avons le plaisir de vous adresser ci-joint le compte rendu de cette journée et nous vous informons que la prochaine Assemblée générale se tiendra le 27 mars 2020 à Angoulême.

Théâtre Blossac de Châtellerault
Royan Société des Amis du musée de Royan

Spectacle musical : la voix, les mots, la mer

Le samedi 25 mai, à 20h30, salle Jean Gabin à Royan, les Amis du Musée de Royan proposent, dans le cadre de l’exposition « Tous à la plage » : La voix, les mots, la mer, avec Isabelle Autissier, conteuse, Pascal Ducourtioux, musicien, et Jean-Marc Desbois, chanteur

Nous voilà donc sous les étoiles. Assis, allongés, comme vous voulez… mais tous sur le pont pour une belle nuit en mer. Il y a les vieux, les vieux marins à la peau tannée, ceux qui en ont vu des couchants, des nuits, des aubes avec juste l’océan pour horizon, ceux qui en ont vécu des mers câlines ou en colère, du bleu, du vert, du gris, du blanc qui bouillonne de colère, qui en ont savouré des escales, des tripots, des bagarres, des filles de rêves ou des quelconques. Autour d’eux il y a les p’tits jeunes, ceux qui savent pas encore, qui voudraient bien savoir, qui sont impatients, excités mais vaguement inquiets. C’est comme ça les marins, ça parle, ça chante et des fois ça dit rien, ça écoute le vent, là sous la lune, le vent qui porte des questions et des fois des réponses.

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Conférence au musée Bernard d’AGESCI – « LE BAS-POITOU VERS 1700 : CARTES ET MEMOIRES DE CLAUDE MASSE, INGENIEUR DU ROI» Le samedi 9 Mars 2019 A 15h au musée Bernard d’Agesci par Yannis SUIRE.

Le conférencier

Yannis Suire est historien du Marais poitevin, conservateur du patrimoine, auteur d’une thèse d’Ecole des Chartes en histoire de l’environnement, spécialiste de la cartographie des côtes atlantiques au début du 18e siècle. Il est membre du groupe d’Histoire des Zones Humides, membre du centre de recherche en histoire internationale et atlantique et membre du conseil scientifique de Centre vendéen de recherches historiques (GIP associant l’Université Paris-IV-Sorbonne). Il est l’auteur de nombreux livres sur le Marais poitevin.

la conférence

– A la fin du règne de Louis XIV, Claude Masse, ingénieur du roi, arpente sans relâche les côtes atlantiques, en particulier celles du Bas-Poitou. S’attardant en particulier sur le Marais poitevin, il décrit les territoires traversés et s’intéresse à la vie quotidienne de leurs habitants. Ses cartes, d’une qualité exceptionnelle, et ses mémoires, très précis et détaillés, sont ainsi une mine d’informations.

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Conférence au musée Bernard d’AGESCI – « A l’origine était le verre : les bleus de feu» Le samedi 19 Janvier 2019 A 15h au musée Bernard d’Agesci.

Le conférencier

Le conférencier est membre du Comité National monégasque de l’association internationale  des arts plastiques auprès de l’Unesco. Daniel Bernard a publié plusieurs romans, Les Magayantes (prix de l’île de Ré, 2008), les Flamboyants (Prix André Chénier, 2002), Sonate pour le saxo d’Octave.  « La route de l’or bleu » a été publiée  en 2016 : la route maritime du pastel  de Toulouse à Anvers en passant par Bordeaux et La Rochelle. Il est membre auteur du Centre du Livre et de la Lecture Poitou-Charentes

 

la conférence

Tout commence avec les premiers humains. Dans les cavernes, ils utilisent un grand nombre de couleurs, mais la couleur bleue semble absente de leur environnement. Seule une pierre précieuse en provenance d’Afghanistan pourrait faire l’affaire. Le bleu du ciel et de la mer, qu’ils ne peuvent s’approprier, les terrifie. Cette couleur leur semble de nature divine. Ainsi, 2 500 ans avant notre ère, les plus grandes civilisations du monde, qui naturellement s’ignorent, ne vont avoir de cesse de chercher à reproduire artificiellement dans de petits fours en pierre, ce fameux bleu afin de satisfaire les dieux.

Les Égyptiens vont cuire du sable avec du cuivre et obtiendront le bleu d’Alexandrie. Les Romains en leur volant la recette inventeront le bleu de Pouzzoles : le caeruleum.    Les Perses cuiront du sable avec du cobalt. Ils obtiendront une pâte verrée destinée à l’art de la céramique, des azulejos du Portugal, à l’art du vitrail et au cristal de Murano.

Les Chinois cuiront du sable et du baryum destiné aux bleus de la porcelaine de Chine. Les Mayas enfin, cuiront de l’argile du Yucatàn avec de l’indigo, jusqu’à la sublimation.

Ce sont les bleus de feu ou aujourd’hui, le « bleu de four » de la porcelaine de Limoges.

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Conférence au musée Bernard d’AGESCI – « La maison musée de Pierre Loti» Le samedi 15 Décembre 2018 A 15h au musée Bernard d’Agesci.

Le conférencier :

 

Claude Stéfani est conservateur du musée Hèbre de Saint-Clément et de la maison de Pierre Loti  depuis 2007.

Ses recherches portent sur les voyageurs français dans le Pacifique aux XVIIIe et XIXe siècle et leurs collectes et sur l’iconographie de l’Océanie dans les ouvrages publiés à l’occasion de ces expéditions.

 

Il a participé avec l’équipe de la conservation  des musées municipaux de Rochefort à l’écriture du  projet scientifique et culturel de la maison de Pierre Loti. Il supervise actuellement, associé à une restauratrice, la planification des chantiers de restauration des éléments mobiliers de la maison de l’écrivain.

La conférence

La maison de Pierre Loti classée monument historique et labellisée  musée de France  est fermée au public depuis octobre 2012. Cette difficile décision a été prise suite au constat alarmant du mauvais état du bâtiment et de ses décors.

La conférence présentera les différents aspects ce chantier complexe qui a débuté dès 2013. Les problématiques de restauration et les solutions envisagées seront abordées pièce par pièce.

 

La réouverture de la maison est prévue pour 2020

Le salon turc

Avant la restauration

Après la restauration

 

Royan Société des Amis du musée de Royan

Quand vous lirez cette lettre… : épistoles 14/18. Concerto pour deux acteurs et trois musiciens

Le 3 décembre, à 20h30, à la salle Jean Gabin à Royan, spectacle théâtral et musical composé à partir de lettres de Poilus.

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – «IKATS, tissus de vie, un voyage de l’Orient à l’Occident» Le samedi 24 novembre 2018 A 15h au musée Bernard d’Agesci.

Comme toute œuvre visuelle, l’ikat mérite l’expérience directe du regard, de l’échange concret entre soi et les fibres. La présence de l’ikat est singulière, le tissu est à voir comme un tout et jusqu’en ses moindres détails, pour appréhender ce dialogue spécifique entre l’ordre du visuel et la pulsion interne qui l’habite

L’exposition invite à un large panoramique, dans l’espace et dans le temps, de l’Orient à l’Occident et des cultures premières jusqu’à nous.

Le conférencier

Scientifique de formation, mais d’abord poète, passionné par l’art roman, mais aussi par les technologies d’information… Rémy Prin a joué un rôle important dans la revue Textile Art en défendant la création textile numérique naissante et en permettant, grâce à ces connaissances, l’usage des technologies numériques au Centre de Documentation.Avec sa femme Monique, ils ont créé et exposé des ikats, tissés par eux-mêmes depuis 1975. D’autre part, ils ont constitué une riche collection de tissus et vidéos sur la technique. Rémy a également écrit dans la revue sur ce sujet dont il est toujours un passionné.Lors d’une émission consacrée à l’art roman, Marie-Hélène Fraïssé, productrice à France-Culture, le qualifiait de  » tisserand, poète, grand arpenteur des territoires et de l’imaginaire…  »À travers le patrimoine, il interroge le regard des hommes sur le monde, la complexité visuelle, le rapport de l’image et des motifs… Pour suivre ses activités et ses publications, il est possible d’aller sur son site : http://www.parole-et-patrimoine.org/

Il a créé des CD-Rom où le multimédia croise le culturel. Mais c’est avec la sensibilité du poète qu’il entrelace en écho tous ces parcours, réconciliant le sens, l’incandescence des mots et des images.

 

La conférence

L’ikat est un procédé très ancien de teinture sur fils avec réserves et de création textile. Bien des sociétés se sont emparées de ce processus complexe pour élaborer de superbes tissus. Ceux des sociétés premières d’Asie du Sud-Est sont des textiles sacrés, proches de leurs mythes fondateurs. L’Islam, quant à lui, transforme l’ikat en bien précieux, chatoyant de couleurs, à l’unisson de son architecture. L’Occident en fait un tissu de luxe et de décor.Ouverte à tous ceux concernés par les cultures du monde, la visite / conférence, outre la magnificence des ikats, s’attache à montrer l’originalité de chaque approche culturelle à travers le prisme du textile, de l’Orient à l’Occident, et questionne sur les effets de la globalisation.

Munisak, robe de femme, ikat chaîne, soie, Urgut, Ouzbékistan

Les Amis des Musées de Niort Niort

Conférence au musée Bernard d’Agesci – « Arts sacrés, art profane : les ivoires gothiques» Le samedi 10 novembre 2018 A 15h au musée Bernard d’Agesci.

LA CONFÉRENCIÈRE :

Danielle GABORIT-CHOPIN est une historienne de l’art française.

Diplômée de l’Ecole des Chartes et de l’Ecole du Louvre elle est Conservateur général honoraire du Patrimoine et Conservateur général honoraire du Musée du Louvre où elle a mené l’ensemble de sa carrière au département des objets d’art du Musée du Louvre

Spécialiste des arts précieux, notamment de l’orfèvrerie et des ivoires médiévaux auxquels elle a consacré plusieurs publications, elle a été Commissaire de nombreuses expositions, dont, par exemple :

  • « Fastes du Gothique, le Siècle de Charles V » au Grand Palais en 1981/82,
  • « Le Trésor de Saint Denis » au Musée du Louvre, en 1991,
  • « l’Art au temps des rois maudits, Philippe le Bel et ses fils » au Grand Palais en 1998,
  • « La France Romane», au Musée du Louvre, en 2005.

 

LA CONFÉRENCE : Art sacré, art profane : Les ivoires gothiques.

 

L’art du Moyen Âge est justement perçu comme un art profondément religieux. Mais la réalité médiévale réfute la distinction établie de nos jours entre le profane et le sacré : le monde occidental médiéval était fondamentalement chrétien, dans toutes ses expressions, aussi bien religieuses que profanes, et le profane ne pouvait y être exclu du religieux.  Cette dualité est pleinement illustrée par les ivoires gothiques, dans leur diversité et leur fécondité.

Art précieux par excellence, la sculpture de l’ivoire d’éléphant a en effet connu une période particulièrement brillante aux XIIIe et XIVe siècles. Paris fut le grand centre de production et ses créations, admirées, exportées et imitées dans toute l’Europe, ont alors contribué à la prépondérance de l’art français. Bien que l’on connaisse assez mal l’organisation du travail, on sait que plusieurs “ métiers ”, notamment les peintres et les sculpteurs, étaient autorisés à travailler l’ivoire. Les œuvres (dont quelques-unes sont conservées au musée de Niort) montrent une grande diversité d’aspect, qu’il s’agisse d’ivoires religieux (statuettes en ronde bosse, figures d’applique, tabernacles, diptyques..) ou d’ivoires à sujets profanes (valves de boîte à miroir, coffrets, tablettes à écrire, gravoirs, manches de couteaux..). Quelques œuvres magistrales, chefs d’œuvre du Gothique français furent alors crées, notamment des statuettes rehaussées d’une délicate polychromie (Vierge de la Sainte-Chapelle, groupe de la Descente de croix, Vierge de Villeneuve-les-Avignon). Issus très vraisemblablement des mêmes ateliers, des œuvres profanes, illustrent avec grâce des scènes « courtoises », des jeux (Tablettes du jeu de la Grenouille) ou des romans de chevalerie (coffrets de « la châtelaine de Vergy », Histoire de Perceval), et se situent parmi les témoins les plus séduisants de l’art courtois.

 

Paris Louvre, Vierge à l’enfant paris vers 1260

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – « Le Caravage » Le mardi 16 octobre 2018 à 18h par Nicolas SAINT FARE GARNOT,

Le conférencier

Après l’obtention d’une licence d’Histoire et d’Histoire de l’Art, une Maîtrise et un DEA d’Histoire de l’Art, Nicolas Sainte Fare Garnot est nommé Conservateur du musée des hôpitaux de Paris de 1977 à 1994. Simultanément, de 1987 à 92 il est chargé de cours à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. En 1994 il est nommé Conservateur du Musée Jacquemart-André de l’Institut de France.
Chargé de la conduite de la rénovation du Musée (définition du programme de présentation et réalisation) il publie de nombreux ouvrages sur les collections du musée et assure la réalisation des expositions temporaires. De 1994 à 2006 il est professeur à l’Ecole du Louvre, titulaire de la chaire « Architecture et décor des grandes demeures » puis de la chaire « Peinture française ». Il est l’auteur de 30 publications dont un certain nombre est consacré à la peinture italienne, Tiepolo, les Primitifs italiens, le « gouvernement à travers les arts avec Marie de Medicis », Fra Angelico… Il est aussi considéré comme un spécialiste de Philippe de Champaigne.

Les adhérents des Amis des Musées de Niort et le public niortais ont déjà apprécié le talent et l’éloquence exceptionnelle de cet historien d’art à l’occasion de conférences données au Musée Bernard d’Agesci sur « les Portraits Florentins au temps des Medicis », les « Collections de l’Institut de France », et sur « la Maison Caillebotte, à Yerres ».

Nul doute, qu’à l’occasion de l’exposition présentée à Jacquemart-André sur « Caravage, amis et ennemis », il nous fasse découvrir et mieux connaître certains aspects de la peinture de ce « délinquant » génial.

La conférence : CARAVAGE, PEINTRE REVOLUTIONNAIRE OU PAS ?

A l’occasion de l’exposition Caravage présentée cet automne au musée Jacquemart-André, il est utile de revenir sur la vie et la carrière du plus grand peintre de l’époque, selon Bellori, Très vite reconnu de son vivant et toujours recherché par de nombreux commanditaires, Michel-Ange Merisi dit le Caravage n’a jamais été oublié et sa redécouverte tient plutôt de la légende que de la réalité. Il est vrai que sa vie, scandaleuse, a souvent empêché que l’on regarde ses œuvres. Ce retour à l’examen de ses compositions révèle bien des surprises : entre l’adepte de la peinture de la réalité et l’inventeur du clair-obscur, on s’aperçoit que son inspiration tire de la tradition italienne une grande part de ses innovations, mais pour cela, il faut accepter que la primauté artistique échappe à Florence et à Rome, un nouveau sacrilège !

Les musiciens, huile sur toile, 1595, Metropolitan museum of Art, New York

Le repos pendant la fuite en Egypte, 1594, huile sur toile, galerie Doria-Pamphilj, Rome

Marie-Madeleine en extase, 1606, huile sur toile, collection privée, Rome

 

Les Amis des Musées de Niort Niort

Conférence au musée Bernard d’Agesci – « Hubert ROBERT, artiste des lumières» Le samedi 29 septembre 2018 a 15 h par Philippe Altmeyerhenzien

Le conférencier:

Historien et collectionneur spécialiste des gravures du 18ème siècle et des lithographies du 19ème siècle notamment sur la caricature, Philippe Altmeyerhenzien est l’auteur de deux ouvrages qui font aujourd’hui référence le premier intitulé “ Honoré Daumier et la photographie” et le second intitulé “Hubert Robert des Lumières” tous deux édités chez Rumeurs des âges à La Rochelle.

Commissaire d’une première exposition intitulée “Honoré Daumier caricaturiste” organisée à la Villa Daumier de Valmondois en juin 2009, Philippe Altmeyerhenzien a également été commissaire en 2012 de l’exposition “Daumier et quelques autres 1830-1870: 40 ans de caricature politique” au Musée Bernard d’Agesci et au musée du Donjon de Niort suivie de trois années d’expositions successives au Musée de Parthenay sur le thème de “Daumier, caricaturiste du 19ème siècle”(1830-1848, 1848-1851, 1851-1872) et pour finir une exposition intitulée: “ Daumier ou la caricature au service de la liberté” accueillie au Musée de la Franc-maçonnerie à Paris en 2014.

La conférence:

Hubert Robert (1733-1808),  

La jeunesse d’Hubert Robert est assez mal connue. Formé à Paris à l’école jésuite, il acquiert une formation artistique initiale qu’il va compléter durant un séjour en Italie qui durera onze ans auprès d’artistes prestigieux comme Panini, Piranèse, Fragonard ou Pajou et de protecteurs mécènes comme Le comte de Stainville et l’abbé de Saint-Non (…). Ce qui frappe est le succès que connait l’artiste dès son retour à Paris en 1765. En effet, la pensée du siècle des Lumières se développe autour de deux thèmes majeurs: Le retour à la nature et la recherche du bonheur, deux thèmes sur lesquels Hubert Robert va inscrire toute son œuvre. Nourri de cet esprit nouveau, il va contribuer à une double révolution dans les mentalités. Ainsi,  Il va être annonciateur d’une sensibilité préromantique et il va inscrire, insensiblement, une réflexion laïque sur la mort, les idées de liberté, de progrès et de bonheur…

Le port de Ripetta à Rome (1766) Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris

Alexandre Le grand devant le tombeau d’Achille (1754), Musée du Louvre

Les Amis des Musées de Niort Niort

Conférence au musée Bernard d’Agesci – Le mardi 11 Septembre 2018 à 18h: « La singulière collection de Charles-Pascal-Marie Piet-Lataudrie»» par Jean-Jacques LUCAS,

La Conférence

« La singulière collection de Charles-Pascal-Marie Piet-Lataudrie»

Nombre de musées de province sont débiteurs, depuis le XIXème siècle, des donations de fonds privés, issues souvent du monde de la collection. Le musée de Niort avait déjà été doté, longtemps après le dépôt initial d’Agesci en 1792, du legs Chabosseau en 1843, suivi de la donation Largeau en 1897. Le legs Piet-Lataudrie, en deux temps, en 1909 et 1914, bouleverse notablement les collections niortaises déjà établies. En deux testaments Charles-Pascal-Marie Piet-Lataudrie (1837-1909), d’origine niortaise, avait organisé en 1894 et 1905, la destination de son opus magnum que fut sa collection parisienne d’émaux médiévaux, d’ivoires et surtout d’objets d’art islamiques entre autres. Niort reçut, avec le legs opéré par sa veuve en 1914, plus de 600 objets, le solde étant réparti selon ses vœux entre les musées de Cluny, de Sèvres, du Louvre, la Bibliothèque Nationale et le Musée des Arts décoratifs. Gaston Migeon, conservateur au Louvre, avait décrit dans Les Arts en 1909, la collection de son ami, située parmi celle des grands amateurs, sollicités à l’occasion pour des expositions d’art islamique, auprès de grands collectionneurs dès 1878, 1903, 1907 ou 1912. Le musée de Niort a valorisé cette donation désormais centenaire dont les reliefs seulement connus par les testaments furent répartis dans six institutions.

 

Le conférencier

Jean-Jacques Lucas enseigne l’Histoire et la Géographie en Lycée. Sa thèse d’Histoire de l’art, « Les Territoires imaginés de la collection, récits individuels et récits collectifs » portait sur les collectionneurs d’œuvres d’art, d’archéologie, d’arts décoratifs dans le Centre-Ouest Atlantique entre 1870 et 1983. Chercheur associé du Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l’art et Musicologie (CRIHAM) EA 4270 – Université de Poitiers, ses recherches actuelles portent la question de la culture politique et de la collection, l’œuvre de collection au sein des enjeux de représentations de pouvoirs, sur la construction de mémoires politiques par l’objet, la relique.

Plateau inscrit cuivre ou argent 13ème ou 14 ème siècle

Plateau bronze et argent 13ème ou 14ème siècle

Coffret en émail dit « de Venise », Venise, 1500

carreau de pavement en céramique 14 eme siècle

Les Amis du Musée de Fouras

Exposition temporaire Cartographie de la Charente-Maritime

Cartographie de la Charente-Maritime
Évolution des représentations et des usages
du XVIe au XXe siècle

La lente évolution de la représentation du territoire commence avec la première carte de l’Aunis et de la Saintonge de 1575. Puis les cartes vont se faire de plus en plus précises, pour répondre aux exigences économiques et militaires, reflet des progrès scientifiques et techniques.

Exposition réalisée par le service des archives départementales de la Charente-Maritime, complétée par les collections du musée de Fouras.

Exposition visible dans la salle d’expositions temporaires du musée jusqu’au 20 octobre 2018.