Archives mensuelles: septembre 2018

Les Amis des Musées de Niort Niort

Conférence au musée Bernard d’Agesci – « Hubert ROBERT, artiste des lumières» Le samedi 29 septembre 2018 a 15 h par Philippe Altmeyerhenzien

Le conférencier:

Historien et collectionneur spécialiste des gravures du 18ème siècle et des lithographies du 19ème siècle notamment sur la caricature, Philippe Altmeyerhenzien est l’auteur de deux ouvrages qui font aujourd’hui référence le premier intitulé “ Honoré Daumier et la photographie” et le second intitulé “Hubert Robert des Lumières” tous deux édités chez Rumeurs des âges à La Rochelle.

Commissaire d’une première exposition intitulée “Honoré Daumier caricaturiste” organisée à la Villa Daumier de Valmondois en juin 2009, Philippe Altmeyerhenzien a également été commissaire en 2012 de l’exposition “Daumier et quelques autres 1830-1870: 40 ans de caricature politique” au Musée Bernard d’Agesci et au musée du Donjon de Niort suivie de trois années d’expositions successives au Musée de Parthenay sur le thème de “Daumier, caricaturiste du 19ème siècle”(1830-1848, 1848-1851, 1851-1872) et pour finir une exposition intitulée: “ Daumier ou la caricature au service de la liberté” accueillie au Musée de la Franc-maçonnerie à Paris en 2014.

La conférence:

Hubert Robert (1733-1808),  

La jeunesse d’Hubert Robert est assez mal connue. Formé à Paris à l’école jésuite, il acquiert une formation artistique initiale qu’il va compléter durant un séjour en Italie qui durera onze ans auprès d’artistes prestigieux comme Panini, Piranèse, Fragonard ou Pajou et de protecteurs mécènes comme Le comte de Stainville et l’abbé de Saint-Non (…). Ce qui frappe est le succès que connait l’artiste dès son retour à Paris en 1765. En effet, la pensée du siècle des Lumières se développe autour de deux thèmes majeurs: Le retour à la nature et la recherche du bonheur, deux thèmes sur lesquels Hubert Robert va inscrire toute son œuvre. Nourri de cet esprit nouveau, il va contribuer à une double révolution dans les mentalités. Ainsi,  Il va être annonciateur d’une sensibilité préromantique et il va inscrire, insensiblement, une réflexion laïque sur la mort, les idées de liberté, de progrès et de bonheur…

Le port de Ripetta à Rome (1766) Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris

Alexandre Le grand devant le tombeau d’Achille (1754), Musée du Louvre