Les trésors de l’Institut
Fondé en 1795 et installé dans l’ancien Collège des Quatre Nations en 1805, l’Institut de France est formé des représentants de la société civile, compétents et, reconnus dans chacun des domaines de l’activité humaine pour discuter des progrès de l’esprit et conseiller le gouvernement de la France. A ce titre, il est l’une des instances consultatives voulues par la constitution afin de promouvoir le gouvernement des savants et d’éviter tous les excès. Le développement de l’Institut reprend et développe les anciennes académies d’ancien régime. Son succès s’impose avec de grandes découvertes dont il est à l’origine ou qu’il a favorisées, comme celle de la photographie par Nicéphore Niepce ou celle de la rage et de son vaccin par Pasteur. Sa reconnaissance entraine de nombreux donateurs ou bienfaiteurs à lui confier des legs afin d’aider à la recherche et au progrès par l’intermédiaire des fameux prix de l’Institut. Ce succès entraine la constitution de fondations patrimoniales lorsque certaines personnalités n’ont pas souhaité donner leurs collections à l’Etat français. Tel est le cas du duc d’Aumale ou d’Edouard André et de Nélie Jacquemart. A leur suite, d’autres amateurs confient leurs collections à l’Institut ou à ses académies comme les Marmottan ou Béatrice Ephrusi de Rothschild, formant ainsi le deuxième ensemble patrimonial français.
Le conférencier :
Nicolas Sainte Fare Garnot, né le 30 mai 1950 à Neuilly s/Seine, fils de Jean Sainte Fare Garnot, égyptologue, professeur à la Sorbonne et de Béatrice Marcilhacy, rédactrice en chef du Bulletin signalétique.
Publications :
1981, catalogue du musée de l’Assistance Publique de Paris, éditions Tardy-Quercy
1981, Les Pots de pharmacie, Paris et l’Ile de France, éditions Da Costa
1982, Les Pots de pharmacie, Rouen et la Normandie, éditions Da Costa
1986, Un patriote aux origines de la puériculture, éditions Tardy-Quercy
1987, L’hôpital Saint-Louis, éditions l’Arbre à images
1988, L’architecture hospitalière au XIXe siècle, l’exemple parisien, editions RMN
1988, Le décor des Tuileries sous le règne de Louis XIV, éditions RMN
1989, La révolution française et les hôpitaux, éditions Tardy-Quercy
1994, Le musée Jacquemart-André, éditions Monelle Hayot
1995, Numéro spécial de la Gazette des Beaux-Arts, Le musée Jacquemart-André.
1997, La Vierge, le roi et le Ministre, musée des beaux-arts d’Arras, éditions d’Arras
1998, Charles Poerson(1609-1667), éditions Arthena
1998, Les fresques de Tiepolo, éditions Noesis
2000, Les Primitifs italiens, éditions Noesis
2001, Les dessins de Philippe de Champaigne et de son atelier, éditions des Cahiers du dessin.
2002, Actes du colloque Dessins français, éditions de l’Ecole du Louvre.
2002, Dipinti e scultura del museo Jacquemart-André, museo Poldi-Pezzoli, Milan
2004, Marie de Médicis, le gouvernement par les arts, Blois-Florence.
2005, David, grandeur et intimité d’un œuvre, éditions Chaudun.
2005, Le Palais de l’Institut à travers les arts, éditions Nicolas Chaudun
2006, Catalogue raisonné du mobilier français, éditions Faton.
2006, Cinquante chefs d’œuvre de la collection Jacquemart-André, musée Lindenau, Altenburg
2007, Philippe de Champaigne, catalogue d’exposition, RMN, Lille, Genève.
2008, éditeur de l’exposition Antoon van Dyck
2009, éditeur de l’exposition Primitifs italiens d’Altenburg.
2009, « A propos de quelques Annonciations de Philippe de Champaigne », dans Actes du Colloque Richelieu édité le centre allemand d’histoire de l’art.
2010, éditeur de l’exposition Rubens-Poussin.
2011, Le musée Jacquemart-André, préface de J-P.Babelon, édition Scala.
2011, éditeur de l’exposition Fra Angelico, éditions du Fonds Mercator
2011, Superviseur de l’édition du catalogue des peintures et dessins de l’école française du musée Jacquemart-André, éditions Michel de Maule.
2012, Cent chefs d’œuvre de la peinture au musée Jacquemart-André, éditions Scala.
2013, « Quentin Varin et son atelier » dans Mélanges en l’honneur de Jean-Pierre Babelon.