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Les Amis des Musées de Niort Niort

Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 25 Novembre 2017 – 15h00 : « Le trésor de Saint Denis» par Danielle GABORIT CHOPIN,

La conférence

Si le nom de l’abbaye de Saint-Denis est lié à l’histoire de France, il l’est tout autant à l’histoire de l’art médiéval. Son fastueux trésor, constitué dès l’époque mérovingienne, enrichi au cours des siècles par les dons de ses abbés, des rois et des princes, regroupait des centaines de reliquaires, vases liturgiques et profanes, objets rares et précieux, ainsi que les instruments du sacre des rois de France dont il était le gardien. Il fut le plus riche des trésors religieux français et l’un des plus célèbres d’Europe. Le temps, les guerres, la cupidité, les destructions révolutionnaires ont provoqué sa perte mais on ignore souvent qu’une centaine d’œuvres ont été préservées à la Révolution par la Commission des Monuments : elles sont aujourd’hui dispersées entre le musée du Louvre et le Cabinet des Médailles à Paris, le Museum d’histoire naturelle, le trésor de la cathédrale de Rouen, le British Museum à Londres, le Taft Museum à Cincinnati, la National Gallery of Art de Washington… Ainsi subsistent aujourd’hui quelques-unes des œuvres les plus remarquables de l’art médiéval, tels le fragment de la croix de saint Eloi, l’Aigle de Suger, la Vierge d’argent doré de la reine Jeanne d’Évreux, les « échecs de Charlemagne », ou encore « Joyeuse », l’épée du sacre des rois de France, le sceptre d’or de Charles V… Les planches de l’ouvrage de Dom Félibien, du début du XVIIIe siècle, et les descriptions précises des inventaires permettent, en reconstituant l’ensemble du trésor, de replacer ces œuvres dans leur contexte et de mieux apprécier leur importance et leur splendeur.

Aigle de Suger, Paris, Louvre

Sceptre de Charles V, Paris, Louvre

             

Aigle de Suger, détail

                                                                    

                                                                       l

La conférencière

Danielle GABORIT-CHOPIN est une historienne de l’art française.

Diplômée de l’Ecole des Chartes et de l’Ecole du Louvre elle est Conservateur général honoraire du Patrimoine et Conservateur général honoraire du Musée du Louvre où elle a mené l’ensemble de sa carrière au département des objets d’art du Musée du Louvre

Spécialiste des arts précieux, notamment de l’orfèvrerie et des ivoires médiévaux auxquels elle a consacré plusieurs publications, elle a été Commissaire de nombreuses expositions, dont, par exemple :

  • « Fastes du Gothique, le Siècle de Charles V » au Grand Palais en 1981/82,
  • « Le Trésor de Saint Denis » au Musée du Louvre, en 1991,
  • « l’Art au temps des rois maudits, Philippe le Bel et ses fils » au Grand Palais en 1998,
  • « La France Romane», au Musée du Louvre, en 2005.

 

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Jeudi 16 Novembre 2017 – 18h30 : « L’art optique et cinétique selon Henri-Georges Clouzot» par Arnauld PIERRE

La conférence

Henri-Georges Clouzot a envisagé à deux reprises de faire appel aux effets de l’art optique et cinétique : la première fois pour L’Enfer (1964, inachevé), la seconde pour La Prisonnière (1968), deux histoires de couples maudits. Dans le contexte narratif de ces films, la frénésie des effets visuels traduit la violence psychologique des relations interpersonnelles. L’esthétique pulsatile et vibratile des oeuvres est interprétée par le cinéaste dans un sens clairement érotique et pulsionnel, jusqu’à l’hallucination.

Le conférencier

Arnauld PIERRE : historien, critique d’art, professeur en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris-Sorbonne

                                                     La prisonnière
Crédit :La Cinémathèque française – Succession H.G. Clouzot © Roger Corbeau, Tous droits réservés
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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Mardi 17 Octobre 2017 – 18h : « L’art africain selon la géographie, caractères et différenciation» par Emilie SALABERRY

La conférence

« Parler de l’art africain c’est évoquer les arts d’un continent proprement gigantesque qui a vu naître et s’épanouir des civilisations fort variées aux esthétiques les plus diverses. Ces deux séances ont pour objectif de brosser à grands traits les contours de ce qui serait une histoire des arts africains en montrant les productions matérielles de ce vaste territoire à travers le temps et l’espace. » Les peuples abordés lors des deux conférences (17 octobre 2017 et 20 mars 2018)

1/ Les Senoufo (Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Mali)

2/ Les Baoule (Côte d’Ivoire)

3/ Les Dogon (Mali)

4/ Les Bamileke et Bamum (Cameroun)

5/ Le Royaume Kongo (République démocratique du Congo, Angola, République du Congo et Gabon)

6/ Le Royaume Kuba (République démocratique du Congo)

7/ Les Tshokwé (Angola, République démocratique du Congo et Zambie)

8/ Nguni (Zulu, Ndebele, xhosa), Tsonga et Basotho (Afrique du sud, Lesotho, Botswana)

9/ Makonde (Mozambique, Tanzanie)

10/ Masai (Kenya, Tanzanie)

11/ Swahili (côtes du Mozambique, Tanzanie, Kenya et Somalie)

La conférencière

Emilie Salaberry s’est spécialisée, dès sa première année d’études supérieures en histoire de l’art, en arts africains. Nourrie par cette passion et son vécu en Polynésie française, elle a, suite à ses études, assuré des cycles de conférences et visites guidées sur les arts d’Afrique et d’Océanie, exercé les fonctions de consultante à l’unité Afrique du Centre du Patrimoine mondial de l’UNESCO puis fut en charge de la gestion d’une collection privée d’art extra-européen avant d’être recrutée comme chargée des collections extra-européennes au Musée d’Angoulême. Nommée attachée de conservation à ce même poste, elle a, outre ses activités d’adjointe à la direction du musée, pour mission l’étude, la conservation, l’enrichissement et la valorisation des riches collections du Musée d’Angoulême, mission qu’elle prend soin de mener dans un cadre collaboratif international et dans un souci de partage et d’échange constants.

Cursus universitaire:

2007/2008 1ère année de doctorat en histoire de l’art (arts d’Afrique), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (co-direction de l’EHESS).

2005/2006 Master 2 recherche en histoire de l’art (arts d’Afrique) « Approche de la notion d’ « art swahili », détermination, dénomination et analyse de ses composantes », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Première année du DULCO de Swahili, INALCO.

2004/2005 Deuxième cycle de l’Ecole du Louvre Muséologie, mémoire de recherche : « Conservation et restauration d’un site urbain en Afrique, le cas de Mombasa . Maîtrise d’histoire de l’art (arts d’Afrique) « L’architecture civile de la vieille ville de Mombasa, Kenya », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

2001/2004 Premier cycle de l’Ecole du Louvre. Spécialité histoire des arts d’Afrique. DEUG et licence d’histoire de l’art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Masque Tomba, Libéria,19ème siècle,
       Musée d‘Angoulême

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 30 Septembre 2017 – 15h : « Naissance de l’impressionnisme : Gustave CAILLEBOTTE à Yerres» par Nicolas SAINTE FARE GARNOT

La conférence : Naissance de l’impressionnisme : Gustave CAILLEBOTTE à Yerres

La rénovation récente et la réouverture au public de la maison Caillebotte à Yerres offre l’occasion de revenir sur les débuts du peintre et sur le rôle tenu par Yerres dans l’évolution de son art. Si l’originalité de l’artiste n’en devient que plus évidente, la situation qu’il occupe dans le mouvement impressionniste apparaît plus complexe.

Photo ancienne de la maison de Caillebotte, telle que récemment rétablie, sous la direction de Nicolas Sainte Fare Garnot

Les Périssoires, toile peinte par Caillebotte, National Gallery de Xashington

Le conférencier : Nicolas SAINTE FARE GARNOT

ETAT CIVIL

Nicolas Sainte Fare Garnot, né le 30 mai 1950 à Neuilly s/Seine, fils de Jean Sainte Fare Garnot, égyptologue, professeur à la Sorbonne (décédé) et de Béatrice Marcilhacy, rédactrice en chef du Bulletin  signalétique (retraitée), marié, père de quatre enfants ; domicilié 49 rue de la Folie-Regnault 75011 Paris.

FORMATION :

1969-1976 : Cursus scolaire au lycée Henri IV. Baccalauréat en 1969 en section littéraire (mention assez bien). Première supérieure (hypokhâgne et khâgne) au lycée Henri IV, section histoire. Licence d’histoire et licence d’histoire de l’art à la Sorbonne. Maitrise d’histoire de l’art sous la direction du professeur Jacques Thuillier à l’Institut d’art et d’archéologie (mention bien). DEA d’histoire de l’art sous la direction du professeur Jacques Thuillier (mention très bien).

EXPERIENCE PROFESSIONELLE :

1977-1994 : conservateur du musée des hôpitaux de Paris. Conduite du chantier de rénovation du bâtiment (ancien hôtel de Miramion), définition du programme d’aménagement, rédaction du nouveau catalogue du musée, puis informatisation des collections et réalisation d’expositions temporaires.

1987-1992 : Chargé de cours à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes sous la direction de Michel Fleury.

1994-2012 : conservateur du musée Jacquemart-André. Conduite de la rénovation du musée (définition du programme de présentation et réalisation). Publication d’ouvrages sur les collections du musée (guides, catalogues ou articles spécialisés). Réalisation d’expositions temporaires.

1994-2006 : professeur à l’école du Louvre, titulaire de la chaire « Architecture et décor des grandes demeures » puis de la chaire «  Peinture française ».

1998-2001 : Secrétaire général de la Société d’Histoire de Paris et d’Ile de France.

2001-2009 : Secrétaire général du Comité français d’histoire de l’art.

2008 : Election comme membre de l’Ecole Doctorale de l’Université Paris Diderot.

 

PUBLICATIONS :

1981, catalogue du musée de l’Assistance Publique de Paris, éditions Tardy-Quercy

1981, Les Pots de pharmacie, Paris et l’Ile de France, éditions Da Costa

1982, Les Pots de pharmacie, Rouen et la Normandie, éditions Da Costa

1986, Un patriote aux origines de la puériculture, éditions Tardy-Quercy

1987, L’hôpital Saint-Louis, éditions l’Arbre à images

1988, L’architecture hospitalière au XIXe siècle, l’exemple parisien, editions RMN

1988, Le décor des Tuileries sous le règne de Louis XIV, éditions RMN

1989, La révolution française et les hôpitaux, éditions Tardy-Quercy

1994, Le musée Jacquemart-André, éditions Monelle Hayot

1995, Numéro spécial de la Gazette des Beaux-Arts, Le musée Jacquemart-André.

1997, La Vierge, le roi et le Ministre, musée des beaux-arts d’Arras, éditions d’Arras

1998, Charles Poerson(1609-1667), éditions Arthena

1998, Les fresques de Tiepolo, éditions Noesis

2000, Les Primitifs italiens, éditions Noesis

2001, Les dessins de Philippe de Champaigne et de son atelier, éditions des Cahiers du dessin.

2002, Actes du colloque Dessins français, éditions de l’Ecole du Louvre.

2002, Dipinti e scultura del museo Jacquemart-André, museo Poldi-Pezzoli, Milan

2004, Marie de Médicis, le gouvernement par les arts, Blois-Florence.

2005, David, grandeur et intimité d’un œuvre, éditions Chaudun.

2005, Le Palais de l’Institut à travers les arts, éditions Nicolas Chaudun

2006, Catalogue raisonné du mobilier français, éditions Faton.

2006, Cinquante chefs d’œuvre de la collection Jacquemart-André, musée Lindenau, Altenburg

2007, Philippe de Champaigne, catalogue d’exposition, RMN, Lille, Genève.

2008, éditeur de l’exposition Antoon van Dyck

2009, éditeur de l’exposition Primitifs italiens d’Altenburg.

2009, «  A propos de quelques Annonciations de Philippe de Champaigne », dans Actes du Colloque Richelieu édité le centre allemand d’histoire de l’art.

2010, éditeur de l’exposition Rubens-Poussin.

2011, Le musée Jacquemart-André, préface de J-P.Babelon, édition Scala.

2011, éditeur de l’exposition Fra Angelico, éditions du Fonds Mercator

2011, Superviseur de l’édition du catalogue des peintures et dessins de l’école française du musée Jacquemart-André, éditions Michel de Maule.

2012, Cent chefs d’œuvre de la peinture au musée Jacquemart-André, éditions Scala.

2013, « Quentin Varin et son atelier » dans Mélanges en l’honneur de Jean-Pierre Babelon.

DISTINCTIONS :

1987, Prix d’histoire de la médecine.

1993, Médaille de la société d’histoire de la médecine.

1998, chevalier dans l’Ordre des arts et lettres.

2001, chevalier dans l’Ordre des palmes académiques.

2003, chevalier dans l’Ordre national du mérite.

2004, chevalier dans l’Ordre du mérite italien.

2009, officier dans l’Ordre des palmes académiques.

2012, chevalier dans l’Ordre de la légion d’honneur.

 

 

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Mardi 6 Juin 2017 – 18h : « Royan et les années 1950 : d’une ville à l’autre » par Frédéric

La conférence : ROYAN ET LES ANNEES 1950 : D’UNE VILLE A L’AUTRE

Aujourd’hui labellisée Ville d’Art et d’Histoire, Royan a pourtant connu une longue période de désamour. En effet, la Reconstruction des années 50, qui suit le traumatisme de lourds bombardements aériens de la seconde guerre mondiale, fait d’abord l’objet d’un phénomène de rejet de la part de la population. Il faudra attendre le milieu des années 1980 pour qu’une prise de conscience émerge, avec le regard d’une autre génération. La qualité du projet urbain et de l’architecture qu’il a su générer commence alors à être analysé à sa juste valeur. Une autre page d’histoire s’ouvre alors, celle de la prise de conscience patrimoniale puis de valorisation d’une architecture des années 1950, loin d’être anodine à l’échelle nationale, voire internationale. La ville cache également de remarquables témoins d’un passé prestigieux, essentiellement composés de villas qui ont échappé tour à tour aux bombes, aux obus puis aux foudres des grands promoteurs.

Le conférencier : Frédéric Chasseboeuf

Né à Royan en 1962, Frédéric Chasseboeuf est diplômé en histoire et en histoire de l’art, après un cursus effectué aux universités de Poitiers et de Bordeaux III, où il a travaillé sous la direction des professeurs Jean Guillaume et Daniel Rabreau. Puis, il est devenu chercheur associé au Centre Ledoux, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de l’architecture régionale, il a signé sa première collaboration à un ouvrage de référence à l’âge de 17 ans. Depuis les années 1990, ses nombreuses publications générales ou scientifiques, ainsi que ses conférences, en font un auteur régional reconnu. Très attaché au patrimoine de sa région natale, il a fondé la délégation « Jeunes » des Vieilles Maisons Françaises de Charente-Maritime. Co-auteur de la zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager de Barbezieux, il s’est également tourné vers l’enseignement, en particulier dans le cadre de la création d’ACADIS, un lycée privé bordelais au concept audacieux ayant ouvert ses portes en 1990. Il est aussi Lauréat du Prix Murat de Chasseloup-Laubat décerné par l’Académie de Saintonge en 1993.

 Frédéric Chasseboeuf porte depuis quelques années déjà un regard neuf sur le patrimoine architectural de Charente-Maritime. Après avoir consacré de nombreuses années à étudier les châteaux régionaux, il s’est tourné vers l’étude du patrimoine balnéaire de Charente-Maritime, en particulier celui de la Côte-de-Beauté, auquel il a consacré deux ouvrages importants, régulièrement réédités.

Bibliographie – Extrait

– Les villas de la Côte de Beauté – Charente-Maritime – Patrimoines Medias – 2005-

– Châteaux en Poitou-Charentes – Patrimoines Medias – 2006

– Rochefort : balade aérienne – Patrimoines Medias – mai 2008

– La Charente-Maritime – Châteaux, manoirs et logis – Patrimoines Medias – 2008

– Cordouan, Roi Des Phares Editions Bonne anse – 2011

– Royan rêves d’architecture – Patrimoines Medias – 2012

– Guide architectural Royan 1900 – Editions Bonne Anse

Maquette du projet de reconstruction du centre ville de Royan

 

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 27 Mai 2017 – 15h : « Catherine de Coëtivy de Magné, collectionneuse et bibliophile » par Roselyne CLAERR

 

La conférence : De Magné à Chantilly. Catherine de Coëtivy (vers 1460-1529) en ses livres

La bibliothèque du musée Condé, sise en l’écrin que constitue le château de Chantilly, abrite un ensemble de livres ayant appartenu à une dame qui vécut une bonne partie de son existence à Magné, aux portes de Niort, en Poitou : Catherine de Coëtivy. De sang royal par sa mère Marie de Valois – l’une des filles que Charles VII eut d’Agnès Sorel –, et de souche bretonne par son père Olivier de Coëtivy, cette nièce d’amiral et de cardinal bibliophiles, constitua, à partir de son mariage avec Antoine de Chourses et durant son long veuvage, une collection originale de manuscrits et d’incunables. Il n’est certes pas aisé de reconstituer l’existence de Catherine de Coëtivy, tant les archives sont avares sur sa personne, mais grâce à sa « librairie », il est possible de deviner ses goûts voire d’esquisser certains aspects de sa personnalité. Outre qu’elle a laissé d’insolites marques de possession dans ses livres, Catherine de Coëtivy a durablement marqué le paysage magnésien, en faisant construire l’église Sainte-Catherine en 1521, ainsi qu’en étant la fondatrice, en 1508, du chapitre de chanoines associé à ce lieu de culte et de prière. La communication s’attachera à brosser le portrait de Catherine de Coëtivy à la lumière des sources disponibles, avant de s’intéresser à sa bibliothèque, et plus particulièrement à certains des joyaux qui la constituent.

La conférencière

Roseline Claerr est entrée au Centre Roland-Mousnier en 2001, en tant qu’ingénieur de recherche CNRS en analyse de sources anciennes. Elle y est membre de la Commission des ordonnances des rois de France et publie actuellement le Catalogue des actes de Henri II (CNRS Éditions), tout en préparant l’informatisation du catalogue des actes des deniers rois Valois (1515- 1589). Elle a une formation d’archiviste paléographe, diplômée de l’École nationale des chartes, où elle a soutenu, en 1999, une thèse qui portait sur Une famille de bibliophiles au XVe siècle : les Coëtivy. Elle est en outre titulaire d’un diplôme d’études approfondies en histoire médiévale, dont le mémoire avait pour sujet L’amiral Prigent de Coëtivy (vers 1399-1450) : le bibliophile (université de Paris IV-Sorbonne, 1998, direction Philippe Contamine). Poursuivant ses recherches sur l’histoire culturelle de la noblesse française entre 1400 et 1550, elle a été fellow au Center for Renaissance Studies à la Newberry Library de Chicago, où elle a étudié des manuscrits et imprimés représentatifs des livres de dévotion de la fin du Moyen Age (1999). Roseline Claerr a également acquis, en 2000, une expérience de conservateur de bibliothèque, à la bibliothèque de l’université Paris VIII-Vincennes-Saint-Denis, où elle a été chargée de la littérature, ainsi qu’à la bibliothèque Sainte-Geneviève, où elle a été responsable du service des périodiques.

reproduction d’une peinture du manuscrit d’une Vie, mort et miracles de saint Jérôme

(Stuttgart, Württembergische landesbibliothek)

ayant appartenu à Catherine de Coëtivy, qui est censée y être représentée.

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 8 Avril 2017 – 15h : « La peinture sous-verre chinoise » par AUDRIC Thierry

La conférence : « Une rencontre artistique entre l’Europe et la Chine»

La peinture sous-verre chinoise naît au 18ème siècle, à Canton, le grand port par où transite tout le commerce de la Chine avec l’Occident. Dès les premières peintures  réalisées sous les grands miroirs offerts à l’empereur de Chine par les Occidentaux, le succès est spectaculaire, en Chine comme en Europe. Aristocratie et grande bourgeoisie chinoises, européennes mais également indiennes, achèteront ces œuvres des ateliers cantonnais jusqu’au milieu du 19ème siècle. Les officiers de marine et les marchands occidentaux à Canton, notamment ceux des Compagnies des Indes orientales joueront un rôle majeur dans le développement de cet art, commandant leur portrait sous verre, apportant miroirs et verres plats en Chine et les renvoyant peints par les artistes chinois, les faisant ainsi apprécier en Occident. Cette peinture dont la mode s’est déplacée de l’Europe vers les Etats-Unis au début du 19ème siècle, devient, en Chine après les guerres de l’opium (1840, 1860), un art populaire encore vivant de nos jours.

La bonne bergère, Vitromusée de Romont(Suisse)

Le  conférencier :

AUDRIC Thierry, né le 23 septembre 1946, diplomate à la retraite, chercheur associé au Vitrocentre, Centre suisse de recherche sur le vitrail et les arts du verre.

D’enseignant-chercheur à l’Ecole des Mines de Paris il est devenu conseiller culturel et scientifique auprès des Ambassades de France, au Canada d’abord, puis en Corée, Indonésie, Chine et Inde. C’est au cours de ces séjours en Asie qu’il a découvert la peinture sous verre dont il est devenu collectionneur. De retour en France pour sa retraite, il a entamé des recherches sur la peinture sous verre chinoise qui fut un art de rencontre de l’Orient et de l’Occident. Il est ainsi chercheur associé au Vitrocentre, centre de recherche affilié à l’Université de Fribourg (Suisse) où il prépare une thèse de doctorat en histoire de l’art sur ce sujet.

Recherches :

En visitant de nombreux musées en Europe (France, Suisse, Allemagne, Pays-Bas, Grande Bretagne, Suède), plusieurs collections privées et en suivant les ventes de plusieurs hôtels des ventes, il a pu regrouper plus de 500 images de ces peintures et en observer directement plus de 160. Il a par ailleurs constitué une importante bibliographie de texte sur le Canton au18ème et 19 siècles ainsi que sur la mode de ces peintures en Europe. L’étude détaillée de ce corpus est l’objet de sa thèse de doctorat en histoire de l’art de l’Université de Fribourg, sous la direction du professeur Stoichita. Il en a entamé la rédaction.

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Mardi 21 Mars 2017 – 18h : « Prosper Jouneau entre raffinement de la Renaissance et sensibilité du XIXème »

La conférence : « Prosper Jouneau entre raffinement de la Renaissance et sensibilité du XIXème»

Par Maria Cavaillès, directrice du musée de Parthenay et par Fabienne Texier, attachée de conservation aux musées de la Communauté d’Agglomération du Niortais,

Prosper Jouneau, un pionnier révolutionnaire ? Ce parthenaisien qui naît avec la création des Expositions universelle, sera aux premières loges devant les transformations des arts décoratifs de la deuxième moitié du XIXe siècle et va participer de fait au lien qui va se créer entre l’art et l’industrie. Élève des Beaux-arts suivant des études classiques à Paris, Prosper Jouneau suivra le cursus classique pour devenir un sculpteur de talent. Il va maîtriser ainsi tous les matériaux et sera reconnu par ses pairs. Sa vie va toutefois changer le jour où il découvre la faïence. En quelques années il découvre et s’approprie ce nouveau métier et s’associe avec Amirault afin de créer une manufacture « Céramique d’art décorative ». À Parthenay Jouneau le faïencier va créer des oeuvres uniques mais il va aussi faire des objets en série tout en leur donnant l’aspect de pièces ouvragées. Très éclectique, cet artiste va emprunter des références à l’Antiquité, à la période classique, à l’orient et transformer les formes avec audace et inventivité. Il fut un artiste engagé dans les arts appliqués capable de s’adapter au goût qui se développe alors pour les productions de céramiques anciennes et la redécouverte de la faïence de Saint-Porchaire pour aller plus loin. Cet idéal porté par la néo-Renaissance sera un des fils conducteurs de sa production et sera favorisée, de surcroît, par l’arrivée de la mode du style Henri II dans les milieux bourgeois de notre région. Jouneau sera aussi porcelainier. Il utilisera la technique dite « pâte sur pâte » mise au point à Sèvres en cette fin de XIXème siècle sur ses plaques aux sujets bibliques ou mythologiques. Enfin, Jouneau sera également professeur, travail qui le mènera jusqu’à Montpellier.

Prosper Jouneau par Ernest Pidoux, collection musée de Parthenay

Les conférencieres

Maria Cavaillès, directrice du musée de Parthenay et par Fabienne Texier, attachée de conservation aux musées de la Communauté d’Agglomération du Niortais,

                   

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Mardi 7 Fevrier 2017 – 18h : « Les gravures de Jacques CALLOT » par Julia DUMOULIN-RULIE

La conférence : « Les gravures de Jacques CALLOT»

Le Siège de l’île de Ré par Jacques Callot

A la fin de l’année 1628, Louis XIII et Gaston d’Orléans sont de retour à Paris après le Grand Siège de La Rochelle. Pour fêter le triomphe de ses fils, Marie de Médicis va commander une double composition narrant le Siège de l’île de Ré et celui de La Rochelle à Jacques Callot, le graveur le plus renommé d’Europe,

La stratégie royale de reprise en main des bastions protestants, qui est à l’œuvre depuis la mort d’Henri IV, s’illustre particulièrement dans ces deux opérations militaires. Le Siège de l’île de Ré n’est toutefois qu’un prélude à l’objectif prioritaire du pouvoir royal : la soumission de la cité huguenote de La Rochelle. Pour pouvoir atteindre ce but, les troupes royales doivent d’abord s’assurer de la maîtrise de l’île, envahie par les anglais en juillet 1627.

L’intervention du 7 février 2017 est essentiellement consacrée au siège de l’île de Ré. La composition de cette œuvre est en effet particulièrement complexe car elle concentre la succession des évènements militaires en une seule et même scène. Il s’agira donc de reconstituer et de comprendre les évènements historiques décrits, tout en découvrant la richesse et l’exceptionnelle qualité artistique de cette œuvre.

Vue générale du blocus de Ré par Jacques Callot     

La conférenciere

                   

Issue d’une formation en histoire, Julia Dumoulin-Rulié est actuellement responsable du musée Ernest Cognacq de Saint-Martin-de-Ré.

                                                               

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 14 Janvier 2017 – 15h : « Au fil de la Sèvre » par Yannis SUIRE

La conférence : « Au fil de la Sèvre»

Le Marais poitevin tel que nous le connaissons aujourd’hui est le fruit de siècles d’aménagements, depuis les premiers dessèchements du Moyen Age jusqu’aux remembrements de la fin du 20e siècle. Les 17e, 18e et 19e siècles ont particulièrement marqué cette longue histoire durant laquelle l’homme a appris à vivre avec son environnement, en en tirant les fruits tout en sachant s’adapter à ses contraintes. Durant ces trois siècles, les marais desséchés se sont constitués et organisés, les marais mouillés ont été aménagés, et la lutte contre les éléments a été perpétuelle.

PORTE à la MER

MARAIS MOUILLES

 

Le Conférencier :   Yannis SUIRE: 

Yannis Suire est historien du Marais poitevin, conservateur du patrimoine, auteur d’une thèse d’Ecole des Chartes en histoire de l’environnement,

spécialiste de la cartographie des côtes atlantiques au début du 18e siècle.

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 3 Décembre 2016 – 15h : « Les techniques de restauration en peinture et leur application à la peinture de chevalet » par Emilie BRUNET

La conférence : « Les techniques de restauration en peinture et leur application à la peinture de chevalet  »

Son objectif est d’aborder la restauration en suivant l’ordre chronologique de création d’un tableau : le châssis, le support toile, la couche picturale comprenant l’encollage, la préparation, la couche colorée et le vernis. Cette ligne directrice permettra de visualiser de manière générale, l’évolution au cours du temps des matériaux et des techniques employés par les artistes. En prenant en compte que chaque tableau est unique et présente des altérations différentes, elle parlera de certaines altérations que peuvent présenter les peintures sur toile, en évoquant le cas du « canot en mer », œuvre du musée Bernard d’Agesci, restaurée pour son mémoire de fin d’études.

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« canot en mer »  avant restauration        

 

20161209_les_techniques_de_restauration_canot-en-mer_apres-restauration

« canot en mer »  aprés restauration        

La  conférencière Emilie BRUNET :

Titulaire d’un baccalauréat littéraire, option arts plastiques, elle a suivi des cours de dessin et peinture pendant 9 ans auprès de Claire Fauchard lui permettant d’acquérir différentes techniques artistiques. Elle a fait une licence en histoire de l’art à l’université de Poitiers où sa rencontre avec Christian Gendron, un de ses maîtres de conférence, lui a permis d’effectuer un premier stage dans l’atelier de restauration du musée Bernard d’Agesci  en 2009. À la suite de sa découverte du métier de restaurateur d’œuvres d’art et  avec l’intention d’en faire son métier, elle a intégré en 2010 l’école de Condé à Paris où elle a préparé un master en conservation-restauration du patrimoine spécialisé en peinture de chevalet. Au cours de ce cursus, elle a effectué des stages dans divers ateliers privés afin de compléter sa formation et de découvrir de nouvelles techniques de restauration aussi bien en France qu’à l’étranger. Diplômée en novembre 2015, elle a commencé à travailler dans plusieurs ateliers parisiens avant d’intégrer en octobre 2016 l’atelier ARCOA spécialisé en conservation-restauration de peintures murales.

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 19 Novembre 2016 15h : « La sculpture dans la sculpture » par Jean-René GABORIT,

La conférence : « La sculpture dans la sculpture»

Le thème de la « peinture dans la peinture » a souvent été étudié car nombreux sont les tableaux dans lesquels sont représentés, isolés, ou regroupés en série, d’autres tableaux. La présence, dans des compositions sculptées parfois très complexes d’objets sculptés (bustes, médaillons, fragments) a plus rarement attiré l’attention. Il s’agit cependant d’un phénomène relativement fréquent, soit que la présence d’une sculpture soit nécessaire au bon déroulement de la narration parce qu’elle joue un rôle dans le récit qu’illustre la sculpture, soit qu’elle soit traitée comme un attribut permettant de caractériser un personnage, soit enfin qu’elle soit le contrepoint nécessaire à une ou plusieurs figures allégoriques ou symboliques traitées comme des personnages vivants. Mais  parfois aussi, comme dans le mythe fondateur du sculpteur Pygmalion devenu amoureux de la statue qu’il avait créée, la sculpture représentée paraît s’animer et nouer avec la figure vivante qu’elle accompagne une sorte de dialogue non dépourvu d’ambiguïté. A l’inverse l’association, très fréquente à partir du XVIIIe siècle et jusqu’au début du XXe siècle d’une figure et d’un médaillon a été à ce point banalisée, que le médaillon n’a plus été perçu comme la représentation d’une sculpture dans la sculpture et qu’il faut un certain effort d’attention pour reconnaître sa nature.

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Falconet Pygmalion

Le conférencier : Jean-René GABORIT  :

Jean-René Gaborit archiviste paléographe, ancien membre de l’Ecole française de Rome (1963-1985) a été conservateur en chef puis conservateur général, responsable du département des sculptures du musée du Louvre de 1980 à 2004. Outre les nombreux commissariats d’exposition qu’il a assurés et ses ouvrages sur Jean-Baptiste Pigalle, 1985 ; Michel-Ange : le Cupidon de Manhattan, 2000 ; Les Esclaves, 2004 ; les Della Robbia, 2002, on citera parmi ses publications concernant la sculpture médiévale Un groupe de la Descente de Croix au Musée du Louvre (publié dans les Monuments et mémoires de la fondation Eugène Piot), 1978 ; L’Art gothique dans Histoire mondiale de la sculpture, 1980 ; Chapiteaux romans, 1983 ; L’art roman au Louvre en collaboration avec D. Gaborit-Chopin et Jannic Durand), 2005 : Une Vierge en Majesté, 2009.

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 22 Octobre 2016 15h : « Entrer dans l’image » par Guillaume CASSEGRAIN,

La conférence : « Entrer dans l’image»

L’art contemporain, en abattant les limites entre le spectateur et l’œuvre, en l’immergeant, par le biais des happenings, des installations, au cœur de l’image a, semble t-il, bousculé les règles académiques de la contemplation esthétique, règles que l’on retrouve encore inchangées dans les musées où les peintures anciennes doivent être vues à distance respectueuse, de l’autre côté du cordon, de la barrière ou de la vitre qui les protègent de tout contact physique. Pourtant, de la Renaissance jusqu’à l’apparition de la peinture abstraite, les œuvres sont nombreuses où l’on voit ce désir réalisé d’un franchissement des seuils et d’une entrée dans l’image. Raphaël, Filippo Lippi, Andrea Mantegna ou, plus près de nous, Caspar David Friedrich et Mark Rothko, ont nourri cette envie que chaque spectateur peut connaitre, devant une image qui l’enchante, d’aller « au-delà » du mur, de l’écran ou de la toile, pour jouir pleinement de la fiction qui lui est offerte. Le cinéma et ses « effets spéciaux » ont donné un nouveau souffle à ce désir aussi ancien que l’art de « faire corps » avec le récit. Les enfants de Mary Poppins sautant à pieds joints dans les paysages dessinés à la craie sur le trottoir ou la jeune femme de la Rose pourpre du Caire de Woody Allen rejoignant le héros du film sont autant de figures idéales de ce que nous désirons tant lorsque nous nous plongeons dans la lecture d’un livre ou la contemplation d’une image : rentrer dans ce monde merveilleux de la fiction.

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Robert Stevenson, Mary Poppins, 1964

Le conférencier

Guillaume Cassegrain est professeur d’histoire de l’art moderne à l’université Grenoble Alpes. Spécialiste de la peinture italienne de la Renaissance, il est l’auteur de Tintoret (Hazan, 2010), La Coulure (Hazan, 2015), Roland Barthes ou l’image advenue (Hazan, 2015). Il publie cette année un livre sur la représentation des apparitions miraculeuses à Venise (En croire ses yeux, Actes Sud) et un essai sur Denis Roche (Vanishing Point).

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1795, Philadelphie Museum of Art

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – mardi 27 septembre 2016 18h : « Les collections de l’Institut de France » par Nicolas SAINTE FARE GARNOT,

Les trésors de l’Institut

Fondé en 1795 et installé dans l’ancien Collège des Quatre Nations en 1805, l’Institut de France est formé des représentants de la société civile, compétents et, reconnus dans chacun des domaines de l’activité humaine pour discuter  des progrès de l’esprit et  conseiller le gouvernement de la France. A ce titre,  il est l’une des instances consultatives voulues par la constitution afin de promouvoir le gouvernement des savants et d’éviter tous les excès. Le développement de l’Institut reprend et développe les anciennes académies d’ancien régime. Son succès s’impose avec de grandes découvertes dont il est à l’origine ou qu’il a favorisées,     comme celle de la photographie par Nicéphore Niepce ou celle de la rage et de son vaccin par Pasteur. Sa reconnaissance entraine de nombreux donateurs ou bienfaiteurs à lui confier des legs afin d’aider à la recherche et au progrès par l’intermédiaire des fameux prix de l’Institut. Ce succès entraine la constitution de fondations patrimoniales lorsque certaines  personnalités  n’ont   pas souhaité  donner leurs collections à l’Etat français. Tel est le cas du duc d’Aumale ou d’Edouard    André et de Nélie Jacquemart.  A leur suite,   d’autres amateurs confient leurs collections à l’Institut ou à ses académies comme les Marmottan ou Béatrice Ephrusi de Rothschild, formant ainsi le deuxième ensemble patrimonial français.

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Le conférencier :

Nicolas Sainte Fare Garnot, né le 30 mai 1950 à Neuilly s/Seine, fils de Jean Sainte Fare Garnot, égyptologue, professeur à la Sorbonne et de Béatrice Marcilhacy, rédactrice en chef du Bulletin  signalétique.

Publications :

1981, catalogue du musée de l’Assistance Publique de Paris, éditions Tardy-Quercy

1981, Les Pots de pharmacie, Paris et l’Ile de France, éditions Da Costa

1982, Les Pots de pharmacie, Rouen et la Normandie, éditions Da Costa

1986, Un patriote aux origines de la puériculture, éditions Tardy-Quercy

1987, L’hôpital Saint-Louis, éditions l’Arbre à images

1988, L’architecture hospitalière au XIXe siècle, l’exemple parisien, editions RMN

1988, Le décor des Tuileries sous le règne de Louis XIV, éditions RMN

1989, La révolution française et les hôpitaux, éditions Tardy-Quercy

1994, Le musée Jacquemart-André, éditions Monelle Hayot

1995, Numéro spécial de la Gazette des Beaux-Arts, Le musée Jacquemart-André.

1997, La Vierge, le roi et le Ministre, musée des beaux-arts d’Arras, éditions d’Arras

1998, Charles Poerson(1609-1667), éditions Arthena

1998, Les fresques de Tiepolo, éditions Noesis

2000, Les Primitifs italiens, éditions Noesis

2001, Les dessins de Philippe de Champaigne et de son atelier, éditions des Cahiers du dessin.

2002, Actes du colloque Dessins français, éditions de l’Ecole du Louvre.

2002, Dipinti e scultura del museo Jacquemart-André, museo Poldi-Pezzoli, Milan

2004, Marie de Médicis, le gouvernement par les arts, Blois-Florence.

2005, David, grandeur et intimité d’un œuvre, éditions Chaudun.

2005, Le Palais de l’Institut à travers les arts, éditions Nicolas Chaudun

2006, Catalogue raisonné du mobilier français, éditions Faton.

2006, Cinquante chefs d’œuvre de la collection Jacquemart-André, musée Lindenau, Altenburg

2007, Philippe de Champaigne, catalogue d’exposition, RMN, Lille, Genève.

2008, éditeur de l’exposition Antoon van Dyck

2009, éditeur de l’exposition Primitifs italiens d’Altenburg.

2009, «  A propos de quelques Annonciations de Philippe de Champaigne », dans Actes du Colloque Richelieu édité le centre allemand d’histoire de l’art.

2010, éditeur de l’exposition Rubens-Poussin.

2011, Le musée Jacquemart-André, préface de J-P.Babelon, édition Scala.

2011, éditeur de l’exposition Fra Angelico, éditions du Fonds Mercator

2011, Superviseur de l’édition du catalogue des peintures et dessins de l’école française du musée Jacquemart-André, éditions Michel de Maule.

2012, Cent chefs d’œuvre de la peinture au musée Jacquemart-André, éditions Scala.

2013, « Quentin Varin et son atelier » dans Mélanges en l’honneur de Jean-Pierre Babelon.

 

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Mardi 7 Juin 2016 à 18 h : «L’animal dans l’art » par Françoise d’ARGENSON,

«L’art animalier de la renaissance à la fin des temps modernes » 

par Françoise d’ARGENSON, historienne de l’art,

De la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle, l’animal exotique et rare ou bien familier a pris une place grandissante dans les champs artistiques. D’abord marqués par la quête de naturalisme, les divers types de représentation témoignent de l’émerveillement de la richesse des créations divines puis du souci encyclopédique du savoir et de la zootechnie. Enfin, la recherche d’exactitude anatomique cède devant le sentiment de la proximité de l’Homme et de l’animal auquel les artistes prêtent un caractère et une psychologie propre.

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Dürer, Albrecht : Hooded crow (1512)