Les Amis des Musées de Niort Niort

Conférence au musée Bernard d’Agesci – Le mardi 19 Juin 2018 à 18h: « Aux beaux temps de la Butte; du mont des martyres au mont des artistes» par Raphaële MARTIN-PIGALLE,

La Conférence

« Aux beaux temps de la Butte ;du mont des martyres au mont des artistes « 

Cette intervention proposera de découvrir l’histoire de Montmartre, de la genèse de ce quartier, ses artistes et de son esprit farouchement indépendant.

Seront alors évoquées les plus belles heures de la Butte : du « temps des privilèges », où les Dames de l’Abbaye de Montmartre régnaient sur la colline, minée par les carrières de plâtre et dominée par les moulins aux « temps de la fête » avec la multiplication des bals et cabarets montmartrois en passant par le « temps de la Bohème » et les quelques années durant lesquelles Montmartre s’imposa comme le parnasse de la capitale et de l’Europe. Renoir y peignait le Bal au Moulin de la Galette avant que Lautrec ne hante le Moulin Rouge, que Max Jacob ne traîne son génie autour du Bateau Lavoir, ou que Suzanne Valadon devienne l’égérie du 12 rue Cortot où l’agitation de ses disputes avec Utrillo le fils et Utter, l’amant, résonne encore.

La conférencière

Après dix années passées au Musée de Montmartre, notamment comme Responsable scientifique de l’institution, puis trois ans consacrés à la réhabilitation du site de l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, elle est aujourd’hui en charge des collections Beaux-arts/ arts décoratifs et ethnographie pour les Musées de la ville de Poitiers ; responsable du pôle technique.

 

Commissaire d’expositions, elle a notamment collaboré à de nombreuses programmations et publications dont « Jean Marais, l’éternel retour » (2009); « Autour du Chat Noir, Arts & plaisirs à Montmartre 1880-1910 » (2012) ou encore  « Daumier, Steinlen, Toulouse-Lautrec » (2011), « L’Art d’aimer » (2012) et « Contes de fées » (2015) pour le Palais Lumière d’Evian.

Arrivée à Poitiers en mars 2015, elle a  eu le privilège d’être commissaire des expositions « Belles de jour, femmes modèles-femmes artistes » (2016), en collaboration avec le Musée des Beaux-arts de Nantes et, plus récemment, du Centenaire Rodin présenté au Musée Sainte-Croix (2017-2018).

Jules Chéret, Bal de l’Elysée Montmartre, Affiche lithographique, coll musée de Montmartre, Paris (1)

Henri de Toulouse Lautrec, Bal du Moulin Rouge,1891 Affiche lithographique, coll musée de Montmartre, Paris (1)

 

 

 

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Le mardi 22 Mai 2018 à 18h: « Les cuivres émaillés dits « vénitiens » de la renaissance italienne. Bilan et perspectives de la recherche» par Françoise BARBE

La conférence

Les cuivres émaillés dits « vénitiens » représentent au sein des arts décoratifs italiens, une production relativement limitée (près de 300 objets sont parvenus jusqu’à nous) apparue à la fin du 15è siècle et traditionnellement attribuée à Venise. Le cuivre, qui donne sa forme à l’objet, sert de support à un décor richement coloré, formé de verres blancs, bleus, violets ou verts déposés en couches superposées et ornés de rehauts rouges et turquoise. La dorure jour un rôle très important dans ce décor. La majorité des pièces forme une vaisselle composée de coupes, d’assiettes, de plats, de salières, d’aiguières et de gourdes. D’autres types d’objets existent toutefois, tels des coffrets, chandeliers, ou encore un miroir ; des baisers de paix, des burettes et des reliquaires attestent également de leur usage dans un contexte liturgique. Les cuivres émaillés dits « vénitiens » représentent au sein des arts décoratifs italiens, une production relativement limitée (près de 300 objets sont parvenus jusqu’à nous) apparue à la fin du 15è siècle et traditionnellement attribuée à Venise. Le cuivre, qui donne sa forme à l’objet, sert de support à un décor richement coloré, formé de verres blancs, bleus, violets ou verts déposés en couches superposées et ornés de rehauts rouges et turquoise. La dorure jour un rôle très important dans ce décor. La majorité des pièces forme une vaisselle composée de coupes, d’assiettes, de plats, de salières, d’aiguières et de gourdes. D’autres types d’objets existent toutefois, tels des coffrets, chandeliers, ou encore un miroir ; des baisers de paix, des burettes et des reliquaires attestent également de leur usage dans un contexte liturgique.

Admirés et collectionnés au 19è siècle période à laquelle se forment les principales collections européennes, ces objets tombent ensuite dans l’oubli. Le projet de recherche développé par le Louvre et le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, en collaboration avec l’Istituto di Storia dell’Arte de la Fondation Giorgio Cini à Venise, s’est attaché à la redécouverte ces œuvres raffinées, tant du point de vue de leur technique de fabrication, de leur forme et ornementation, que de leur contexte de création culturel et social. Il vient d’aboutir à une publication en deux volumes, comprenant de nombreux articles pluridisciplinaires ainsi que le corpus des œuvres conservées en collections publiques et privées.

Le  conférencier

Françoise BARBE : Conservateur en chef, département des objets d’art, musée du Louvre.

Coffret en émail dit « de Venise », Venise, 1500,

Collection Piet-Lataudrie, Inventaire 914.1.37

Musées de la Communauté d’Agglomération du Niortais

Les Amis du Musée de Fouras

Contacts FFSAM de Fouras

Les Amis du Musée de Fouras

Présidente :Dominique Hernu,
BP 70026, 17450 Fouras,
aamf.president1@orange.fr
Adhérents : 96

Musée régional de Fouras

Fort Vauban,
Esplanade de la Légion d’Honneur
BP 70026
17450 FOURAS
Responsable : Benoît Lacoste,
Tél. 05 46 84 15 23
musee@fouras-les-bains.fr
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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Le mardi 24 avril 2018 à 18h: « L’Aquitaine antique, préfiguration de la Nouvelle Aquitaine » par Alain TRANOY,

La conférence

La création de la grande région dite « Nouvelle Aquitaine » est-elle si nouvelle que son titre l’indique ? Une comparaison entre les limites de l’ancienne province romaine d’Aquitaine, créée par Auguste et les limites de l’actuelle région met en évidence des similitudes frappantes malgré les différences de contour. La mise en place de la province antique a posé des problèmes proches de ceux soulevés par la Nouvelle Aquitaine : variété des populations avec des contrastes, questionnement sur la ville capitale, mise en place des grands axes de communication etc.

À partir d’une documentation variée (cartographie, numismatique, épigraphie…), nous tenterons de montrer combien l’étude d’une histoire lointaine permet de mieux comprendre les situations actuelles

Le  conférencier

Président honoraire de l’Université de Poitiers, professeur d’histoire ancienne et président des Sociétés des Amis des Musées de Poitou-Charentes.

Royan Société des Amis du musée de Royan

Palmyre, cité de la reine Zénobie : heurs et malheurs

Les Amis du musée de Royan proposent le 28 mars à 18h30 à la salle Jean Gabin de Royan une conférence d’Annick Neveux-Leclerc, spécialiste des arts de l’islam et professeur honoraire de l’École du Louvre : Palmyre, cité de la reine Zénobie : heurs et malheurs. lire la suite »

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Mardi 20 Mars 2018 – 18h : « L’art africain selon la géographie, caractères et différenciation» par Emilie SALABERRY

La conférence

« Parler de l’art africain c’est évoquer les arts d’un continent proprement gigantesque qui a vu naître et s’épanouir des civilisations fort variées aux esthétiques les plus diverses. Ces deux séances ont pour objectif de brosser à grands traits les contours de ce qui serait une histoire des arts africains en montrant les productions matérielles de ce vaste territoire à travers le temps et l’espace.

1/ Les Senoufo (Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Mali)

2/ Les Baoule (Côte d’Ivoire)

3/ Les Dogon (Mali)

4/ Les Bamileke et Bamum (Cameroun)

5/ Le Royaume Kongo (République démocratique du Congo, Angola, République du Congo et Gabon)

6/ Le Royaume Kuba (République démocratique du Congo)

7/ Les Tshokwé (Angola, République démocratique du Congo et Zambie)

8/ Nguni (Zulu, Ndebele, xhosa), Tsonga et Basotho (Afrique du sud, Lesotho, Botswana)

9/ Makonde (Mozambique, Tanzanie)

10/ Masai (Kenya, Tanzanie)

11/ Swahili (côtes du Mozambique, Tanzanie, Kenya et Somalie)

La conférencière

Emilie Salaberry s’est spécialisée, dès sa première année d’études supérieures en histoire de l’art, en arts africains. Nourrie par cette passion et son vécu en Polynésie française, elle a, suite à ses études, assuré des cycles de conférences et visites guidées sur les arts d’Afrique et d’Océanie, exercé les fonctions de consultante à l’unité Afrique du Centre du Patrimoine mondial de l’UNESCO puis fut en charge de la gestion d’une collection privée d’art extra-européen avant d’être recrutée comme chargée des collections extra-européennes au Musée d’Angoulême. Nommée attachée de conservation à ce même poste, elle a, outre ses activités d’adjointe à la direction du musée, pour mission l’étude, la conservation, l’enrichissement et la valorisation des riches collections du Musée d’Angoulême, mission qu’elle prend soin de mener dans un cadre collaboratif international et dans un souci de partage et d’échange constants.

Cursus universitaire:

2007/2008 1ère année de doctorat en histoire de l’art (arts d’Afrique), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (co-direction de l’EHESS).

2005/2006 Master 2 recherche en histoire de l’art (arts d’Afrique) « Approche de la notion d’ « art swahili », détermination, dénomination et analyse de ses composantes », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Première année du DULCO de Swahili, INALCO.

2004/2005 Deuxième cycle de l’Ecole du Louvre Muséologie, mémoire de recherche : « Conservation et restauration d’un site urbain en Afrique, le cas de Mombasa . Maîtrise d’histoire de l’art (arts d’Afrique) « L’architecture civile de la vieille ville de Mombasa, Kenya », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

2001/2004 Premier cycle de l’Ecole du Louvre. Spécialité histoire des arts d’Afrique. DEUG et licence d’histoire de l’art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Masque Tomba, Libéria,19ème siècle,
       Musée d‘Angoulême

 

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VISITE : A la découverte de la faïence de Parthenay, 2ème partie – Programme du mercredi 14 mars

Dans un premier temps, nous avions découvert la faïence de Parthenay, il y a un an, lors d’une conférence commise par Maria Cavaillès et Fabienne Texier. Dans un 2ème temps, Maria Cavaillès, conservateur du musée municipal de Parthenay, nous propose de découvrir cette faïence le 14 mars lors d’une visite guidée de ce musée.

La faïencerie d’art de Parthenay a produit des œuvres sur une courte période qui va de 1882 à 1914.

Elle fut importante pour la ville de par sa qualité exceptionnelle, et parce que ses trois principaux auteurs, Amirault, Jouneau et Knoëpflin, ont su créer une passerelle entre la grande tradition faïencière du XVIe siècle, avec les mythiques faïences de Saint-Porchaire, et la production moderne de l’Art nouveau.

Le musée a souhaité mettre à l’honneur ce patrimoine remarquable durant trois années. En 2016 il s’est intéressé au sculpteur et faïencier Prosper Jouneau (1856-1921) ; en 2017, au peintre et faïencier Henri Amirault (1834-1914). Cette année le musée présentera les œuvres de Knoëpflin.

Programme du mercredi 14 mars

 

12h déjeuner au restaurant « Aut’Fouée » suivi de la visite de la tour St Jacques

15 h visite guidée par Maria Cavaillès au musée municipal de Parthenay

la porte St Jacques par  Ernest Pidoux

Vue de l’entrée du musée

 

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Le mercredi 14 Février 2018 A 18h : « Le triomphe des arts décoratifs » par Cyril HERROU

La conférence

           Il n’existe pas au Japon de distinction rigide entre Art et Artisanat. Issus d’une longue histoire et également estimés, ils ont été d’abord été influencés par le bouddhisme pour devenir peu à peu profanes et décoratifs. Des myriades de techniques (principalement venues de Chine et de Corée) ont été utilisées, modifiées puis affinées au fil du temps dans de nombreux domaines : textiles, laques, céramiques, estampes, etc.

       S’ouvrant vers l’Occident à la fin du XIXe siècle, le Japon a exporté pour les Expositions Universelles de nombreux objets qui surent séduire collectionneurs et artistes. Cet orientalisme n’est pas mort et le pays fascine toujours autant artisans, designers, graphistes ou stylistes! 

 

Estampe « Trois beautés de notre temps » 1793

Par le maitre Utamaro Kitagawa

Le conférencier 

Chargé d’enseignement supérieur à l’Ecole du Louvre. Spécialisation « Histoire des Arts d’Extrême-Orient ». 

Création et animation de séances de travaux dirigés au musée Guimet, à destination des étudiants de Premier Cycle (Licence III) et des auditeurs libres .

Créateur du projet culturel « DE ART A Z »

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Le mardi 16 janvier 2018 A 18h : «Quand les caravanes du bleu croisent l’histoire des hommes » par Daniel BERNARD,

La conférence

La couleur est une appétence universelle qui unit les gens, elle provoque l’émerveillement car on peut s’approprier toutes les nuances offertes par la nature. Aujourd’hui, l’habitat, l’architecture, les ouvrages d’art font la part belle au béton, au verre, à l’acier. Dans nos pays occidentaux la couleur n’a jamais été aussi peu présente. Pourtant sur l’antique route de la soie, le bleu cobalt des dômes de Samarkand ruisselle de lumière, la Perse resplendit sous l’éclat des faïences, à Moscou, les bulbes des églises nous interpellent avec leurs motifs polychromes, l’Afrique, l’Amérique du Sud, les Indes rutilantes explosent sous les tonalités des rouges, des ocres et du safran.

Dans cette vision un peu singulière du monde, nous allons tenter de découvrir une non moins étrange couleur, le bleu.  Avant l’arrivée de la chimie moderne au XIXème siècle, le pigment bleu fut à l’origine de croyances, d’aventures, de métiers, de passions, plus qu’aucune autre couleur. Pour mieux le visualiser, nous allons le diviser en 3 groupes.

1 – Les bleus de four des civilisations Maya, Chine, Égypte.

2-Les bleus pour peindre des pierres précieuses, lapis-lazuli

3-Les bleus pour teindre des feuilles d’arbres, plantes- pastel

Le conférencier

Daniel Bernard est membre du Comité national Monégasque de l’association internationale des arts plastiques auprès de l’UNESCO. Romancier, figure littéraire de la région Poitou-Charentes et natif de La Rochelle, il est resté fidèle à l’île de Ré où sa famille est ancrée depuis plus de cinq siècles.

  • Membre du Comité national Monégasque de l’association internationale des arts plastiques auprès de l’UNESCO
  • Membre auteur du Centre du Livre et de la Lecture Poitou-Charentes
  • Membre de l’Association des Amis d’André Verdet à Saint-Paul de Vence
  • Membre de la Société des Poètes Français, Paris • « Prix André Chénier », pour Les Flamboyants
  • « Prix île de Ré », pour Les Magayantes

 

 

Royan Société des Amis du musée de Royan

Le port de Royan

Exposition du 12 novembre au 7 janvier

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 9 Décembre 2017 – 15h00 : « Jean Lurçat et la tapisserie moderne» par Martine MATHIAS

La conférence

Jean Lurçat (1892- 1966) un homme dans le siècle  Jean Lurçat est un artiste aux multiples facettes. Il a été un peintre reconnu. Dans la deuxième partie de sa carrière, il a été un initiateur de la renaissance de la tapisserie en lui donnant une expression contemporaine. Avec de nombreux artistes qu’il a ralliés à ce mouvement, il a redonné vie aux ateliers d’Aubusson afin, selon son expression, « de donner le virus de la tapisserie » au monde entier. Madame Simone Lurçat, soucieuse de la mémoire de son mari, a donné sa maison, construite par André Lurçat frère de Jean et architecte important du mouvement moderniste, ainsi que les œuvres et les archives qu’elle abrite, à l’Académie des beaux-arts, Institut de France. Sous l’égide de l’Institut de France, une Fondation a été créée.

Portrait de Jean Lurçat, villa Seurat

Le charmeur de serpents, fondation Lurçat

 

L’été à AubussonL’été à Aubusson

La conférencière

Martine Mathias conservateur en chef vous entrainent sur ses pas.

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Samedi 25 Novembre 2017 – 15h00 : « Le trésor de Saint Denis» par Danielle GABORIT CHOPIN,

La conférence

Si le nom de l’abbaye de Saint-Denis est lié à l’histoire de France, il l’est tout autant à l’histoire de l’art médiéval. Son fastueux trésor, constitué dès l’époque mérovingienne, enrichi au cours des siècles par les dons de ses abbés, des rois et des princes, regroupait des centaines de reliquaires, vases liturgiques et profanes, objets rares et précieux, ainsi que les instruments du sacre des rois de France dont il était le gardien. Il fut le plus riche des trésors religieux français et l’un des plus célèbres d’Europe. Le temps, les guerres, la cupidité, les destructions révolutionnaires ont provoqué sa perte mais on ignore souvent qu’une centaine d’œuvres ont été préservées à la Révolution par la Commission des Monuments : elles sont aujourd’hui dispersées entre le musée du Louvre et le Cabinet des Médailles à Paris, le Museum d’histoire naturelle, le trésor de la cathédrale de Rouen, le British Museum à Londres, le Taft Museum à Cincinnati, la National Gallery of Art de Washington… Ainsi subsistent aujourd’hui quelques-unes des œuvres les plus remarquables de l’art médiéval, tels le fragment de la croix de saint Eloi, l’Aigle de Suger, la Vierge d’argent doré de la reine Jeanne d’Évreux, les « échecs de Charlemagne », ou encore « Joyeuse », l’épée du sacre des rois de France, le sceptre d’or de Charles V… Les planches de l’ouvrage de Dom Félibien, du début du XVIIIe siècle, et les descriptions précises des inventaires permettent, en reconstituant l’ensemble du trésor, de replacer ces œuvres dans leur contexte et de mieux apprécier leur importance et leur splendeur.

Aigle de Suger, Paris, Louvre

Sceptre de Charles V, Paris, Louvre

             

Aigle de Suger, détail

                                                                    

                                                                       l

La conférencière

Danielle GABORIT-CHOPIN est une historienne de l’art française.

Diplômée de l’Ecole des Chartes et de l’Ecole du Louvre elle est Conservateur général honoraire du Patrimoine et Conservateur général honoraire du Musée du Louvre où elle a mené l’ensemble de sa carrière au département des objets d’art du Musée du Louvre

Spécialiste des arts précieux, notamment de l’orfèvrerie et des ivoires médiévaux auxquels elle a consacré plusieurs publications, elle a été Commissaire de nombreuses expositions, dont, par exemple :

  • « Fastes du Gothique, le Siècle de Charles V » au Grand Palais en 1981/82,
  • « Le Trésor de Saint Denis » au Musée du Louvre, en 1991,
  • « l’Art au temps des rois maudits, Philippe le Bel et ses fils » au Grand Palais en 1998,
  • « La France Romane», au Musée du Louvre, en 2005.

 

 

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Jeudi 16 Novembre 2017 – 18h30 : « L’art optique et cinétique selon Henri-Georges Clouzot» par Arnauld PIERRE

La conférence

Henri-Georges Clouzot a envisagé à deux reprises de faire appel aux effets de l’art optique et cinétique : la première fois pour L’Enfer (1964, inachevé), la seconde pour La Prisonnière (1968), deux histoires de couples maudits. Dans le contexte narratif de ces films, la frénésie des effets visuels traduit la violence psychologique des relations interpersonnelles. L’esthétique pulsatile et vibratile des oeuvres est interprétée par le cinéaste dans un sens clairement érotique et pulsionnel, jusqu’à l’hallucination.

Le conférencier

Arnauld PIERRE : historien, critique d’art, professeur en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris-Sorbonne

                                                     La prisonnière
Crédit :La Cinémathèque française – Succession H.G. Clouzot © Roger Corbeau, Tous droits réservés
Fouras Les Amis du Musée de Fouras

Prix Louis Joanne 2017 de l’Académie de Saintonge

L’Académie de Saintonge a décerné à l’Association des Amis du Musée de Fouras le Prix Louis Joanne 2017 pour l’ensemble de son œuvre et le fructueux partenariat avec la municipalité de Fouras-les-Bains.

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Conférence au musée Bernard d’Agesci – Mardi 17 Octobre 2017 – 18h : « L’art africain selon la géographie, caractères et différenciation» par Emilie SALABERRY

La conférence

« Parler de l’art africain c’est évoquer les arts d’un continent proprement gigantesque qui a vu naître et s’épanouir des civilisations fort variées aux esthétiques les plus diverses. Ces deux séances ont pour objectif de brosser à grands traits les contours de ce qui serait une histoire des arts africains en montrant les productions matérielles de ce vaste territoire à travers le temps et l’espace. » Les peuples abordés lors des deux conférences (17 octobre 2017 et 20 mars 2018)

1/ Les Senoufo (Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Mali)

2/ Les Baoule (Côte d’Ivoire)

3/ Les Dogon (Mali)

4/ Les Bamileke et Bamum (Cameroun)

5/ Le Royaume Kongo (République démocratique du Congo, Angola, République du Congo et Gabon)

6/ Le Royaume Kuba (République démocratique du Congo)

7/ Les Tshokwé (Angola, République démocratique du Congo et Zambie)

8/ Nguni (Zulu, Ndebele, xhosa), Tsonga et Basotho (Afrique du sud, Lesotho, Botswana)

9/ Makonde (Mozambique, Tanzanie)

10/ Masai (Kenya, Tanzanie)

11/ Swahili (côtes du Mozambique, Tanzanie, Kenya et Somalie)

La conférencière

Emilie Salaberry s’est spécialisée, dès sa première année d’études supérieures en histoire de l’art, en arts africains. Nourrie par cette passion et son vécu en Polynésie française, elle a, suite à ses études, assuré des cycles de conférences et visites guidées sur les arts d’Afrique et d’Océanie, exercé les fonctions de consultante à l’unité Afrique du Centre du Patrimoine mondial de l’UNESCO puis fut en charge de la gestion d’une collection privée d’art extra-européen avant d’être recrutée comme chargée des collections extra-européennes au Musée d’Angoulême. Nommée attachée de conservation à ce même poste, elle a, outre ses activités d’adjointe à la direction du musée, pour mission l’étude, la conservation, l’enrichissement et la valorisation des riches collections du Musée d’Angoulême, mission qu’elle prend soin de mener dans un cadre collaboratif international et dans un souci de partage et d’échange constants.

Cursus universitaire:

2007/2008 1ère année de doctorat en histoire de l’art (arts d’Afrique), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (co-direction de l’EHESS).

2005/2006 Master 2 recherche en histoire de l’art (arts d’Afrique) « Approche de la notion d’ « art swahili », détermination, dénomination et analyse de ses composantes », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Première année du DULCO de Swahili, INALCO.

2004/2005 Deuxième cycle de l’Ecole du Louvre Muséologie, mémoire de recherche : « Conservation et restauration d’un site urbain en Afrique, le cas de Mombasa . Maîtrise d’histoire de l’art (arts d’Afrique) « L’architecture civile de la vieille ville de Mombasa, Kenya », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

2001/2004 Premier cycle de l’Ecole du Louvre. Spécialité histoire des arts d’Afrique. DEUG et licence d’histoire de l’art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Masque Tomba, Libéria,19ème siècle,
       Musée d‘Angoulême