La conférence
Henri-Georges Clouzot a envisagé à deux reprises de faire appel aux effets de l’art optique et cinétique : la première fois pour L’Enfer (1964, inachevé), la seconde pour La Prisonnière (1968), deux histoires de couples maudits. Dans le contexte narratif de ces films, la frénésie des effets visuels traduit la violence psychologique des relations interpersonnelles. L’esthétique pulsatile et vibratile des oeuvres est interprétée par le cinéaste dans un sens clairement érotique et pulsionnel, jusqu’à l’hallucination.
Le conférencier
Arnauld PIERRE : historien, critique d’art, professeur en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris-Sorbonne